Toitures

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Eléments de support de la toiture

Il convient de vérifier la présence de taches d’humidité ou le développement de moisissures sur les éléments de support de la toiture ou sur les parachèvements intérieurs de celle-ci. Selon la forme sous laquelle se manifestent ces phénomènes, il y aura lieu d’intervenir : par la réparation de l’étanchéité, l’amélioration de l’isolation thermique ou l’optimisation du climat intérieur dans les locaux situés sous la toiture.

Systèmes de récolte et d'évacuation des eaux

Les toitures sont censées pouvoir récupérer et évacuer de grandes quantités d’eau de pluie, en particulier en Belgique. Les colonnes d’évacuation et les descentes d’eaux pluviales sont essentielles à ce sujet. Leur nettoyage régulier est dès lors très important. Il en va de même pour les systèmes de récupération des eaux de pluie. Nombre d’autres éléments demandent en outre une inspection en temps opportun : les gouttières, les chéneaux, les avaloirs, les entonnoirs, les trop-pleins, les gargouilles, etc.

Colonnes d'évacuation et descentes d'eaux pluviales

Contrôlez une fois par an l’état et le scellement des fixations. Contrôlez et nettoyez en même temps les joints au pied des colonnes d’évacuation, ainsi que l’étanchéité des entonnoirs et des avaloirs de sol. Prévoyez tous les deux ans du temps pour l’entretien de la peinture. Cliquez ici pour des instructions à ce sujet. Si les tuyaux ne sont pas peints, il suffit de les laver périodiquement.

Récupération des eaux de pluie

Il convient de bien nettoyer une fois par an les gouttières, l’étanchéité de toiture et/ou la couverture. Cliquez ici pour des instructions à ce sujet. Votre maison est-elle entourée d’arbres feuillus ? Veillez alors à enlever les feuilles mortes plusieurs fois par an. Logiquement, vous vérifierez à ce moment l’état des canalisations et le fonctionnement des vannes. Il convient également de contrôler l’aspect visuel et l’odeur de l’eau de pluie. Si l’eau est légèrement brunâtre ou grisâtre, des dépôts se trouvent au fond de la citerne, dans les gouttières et/ou sur la toiture. Souvent, les matières flottantes devront être évacuées par aspiration ou écumage. Si l’odeur de l’eau est gênante, il y a souvent un problème avec le siphon de la citerne. Il est même fort possible que vous deviez (faire) nettoyer le fond de la citerne. Contrôlez également le taux d’acidité de l’eau par la mesure du pH. Si l’eau est trop acide, vérifiez l’état de propreté des toitures, des gouttières et de la citerne. Par ailleurs, tenez compte du fait que les filtres autonettoyants situés en amont de la citerne ne sont pas « autonettoyants » à proprement parler. Ils devront en effet être lavés et brossés tous les six mois. Le matériau filtrant des filtres non autonettoyants devra même être nettoyé ou remplacé tous les six mois. Si votre système n’est pas équipé de filtres, il conviendra de multiplier la fréquence des inspections.

Gouttières, chéneaux, avaloirs, entonnoirs, trop-pleins, gargouilles

L’étanchéité des avaloirs, des tuyaux de descente et des gargouilles doit également être contrôlée une fois par an. Si des crépines sont encrassées, nettoyez-les immédiatement. Enlevez également les feuilles mortes, la boue, les débris et/ou tous les objets s’étant accumulés. Vous éviterez ainsi les éventuelles dégradations, les surcharges et l’obstruction des dispositifs d’évacuation d’eau. Attention : veillez à enlever les mousses et toute végétation avant qu’elles ne développent des racines, car celles-ci sont susceptibles d’endommager ces éléments. Vérifiez en outre les soudures, les joints, les couvre-joints et les fixations pendant cet entretien.

L’état des façades et des parachèvements intérieurs doit être contrôlé périodiquement. En cas de présence de taches d’humidité et/ou de développements biologiques susceptibles d’être provoquées par des fuites, ne tardez pas à faire appel à un professionnel !

Couverture - Etanchéité

L’inspection régulière de l’étanchéité et de la couverture de votre toiture est tout sauf un luxe superflu. En effet, tout défaut est susceptible d’entraîner des conséquences financières importantes. Il convient de prévoir une telle inspection deux fois par an : après la chute des feuilles et après l’hiver. Elle sera confiée de préférence à la société ayant réalisé l’étanchéité. L’inspection périodique des équipements techniques sur le toit (des installations de conditionnement d’air, par exemple) sera elle aussi prise en charge par des experts. Cela vous permettra de faire d’une pierre deux coups : vos équipements sont entretenus correctement et les experts prendront les dispositions adéquates pour ne pas détériorer la couverture de votre toiture. Les toitures-jardins ou les toitures végétalisées ont la cote, mais elles demandent une attention particulière. Faute d’un entretien approprié, la végétation risque de dépérir ou de se propager, entraînant dès lors une perte de fonction et d’esthétique. Un entretien correct est d’autant plus important pour les toitures végétalisées à végétation intensive. Si un parking souterrain n’est pas intégré au bâtiment, son toit peut être aménagé comme un jardin ou une toiture-parking. Il va de soi que de telles toitures requièrent un entretien impeccable. La nature et la fréquence de cet entretien dépendent du type de revêtement. Ces travaux seront idéalement confiés à une entreprise spécialisée ou (mieux encore) à celle qui a réalisé la toiture-parking.

Etanchéité

Vérifiez après chaque hiver si l’étanchéité de toiture ne présente pas de plis, d’affaissement, de vieillissement, de décollement, etc. Contrôlez également les raccords avec les avaloirs, les tuyaux de descente et les gargouilles. L’inspection portera également sur la couche de protection, les solins, les profilés, les joints de dilatation, les joints entre les lés, etc. Une attention particulière sera accordée aux joints de dilatation et aux relevés de l’étanchéité, certainement si ceux-ci sont rendus solidaires avec des profilés de rive métalliques ou plastiques. Si vous confiez cette inspection à un professionnel, ce dernier pourra se charger en même temps des éventuelles réparations. L’étanchéité présente-t-elle des boursouflures ou des ondulations ? Celles-ci ne compromettront pas directement la longévité du revêtement, mais il y aura lieu de circuler sur la toiture avec précaution. Avant l’hiver, il convient d’enlever les feuilles mortes, les mousses, la végétation, les objets étrangers, etc. de votre toiture. Vérifiez également l’état du lestage (gravier, dalles, etc.), en particulier après une période de vent violent. Si une correction du lestage s’impose, procédez à sa réparation aussi vite que possible, même si ce n’est qu’un détail ! Les prescriptions d’entretien de l’étanchéité s’appliquent au lestage également. Dans le cas de toitures inversées, le contrôle régulier du lestage s’impose d’autant plus qu’il doit empêcher l’arrachement des panneaux d’isolation thermique par le vent. En cas de protections légères, les peintures réfléchissantes et/ou les revêtements à base de paillettes d’ardoises doivent être renouvelés dès que leur efficacité n’est plus assurée. Contrôlez-les une fois par an. Des produits désherbants peuvent être utilisés, mais veillez à ce qu’ils soient compatibles avec l’étanchéité et la protection d’une part et avec les dispositifs d’évacuation des eaux pluviales d’autre part.

Toitures vertes

Aux endroits où l’étanchéité est apparente, les principes d’entretien des toitures classiques s’appliquent. Le contrôle des toitures à végétation extensive (plantes grasses, mousses, graminées, herbes, etc.) est similaire au contrôle et à la réparation des toitures plates classiques. La seule différence étant qu’en plus du contrôle des avaloirs, vous devrez enlever les espèces parasites. C’est une autre histoire pour les toitures-jardins ou les toitures végétalisées à végétation intensive. Celles-ci ont une épaisseur de substrat de plus de 15 centimètres et la végétation y est composée d’arbustes et d’arbres, éventuellement combinée avec des graminées et/ou des plantes couvre-sols. Afin d’entretenir la végétation, vous devrez la fertiliser annuellement. Mais faites attention ! Veillez à utiliser uniquement des produits qui n’endommageront pas l’étanchéité de la toiture. Par ailleurs, une tonte et une taille s’imposent une fois par an. Ne laissez pas trainer les déchets sur le toit, mais ramassez-les. Si nécessaire, vous pouvez utiliser des pesticides ou des herbicides pour combattre les mauvaises herbes et les nuisibles. Le principe reste le même : n’utilisez que des produits autorisés par la loi qui n’endommagent pas l’étanchéité de toiture. Tous les massifs de plantation devront être bêchés une fois par an pour ameublir la terre. Si vous utilisez des engins pour l’entretien annuel de votre toiture végétalisée, tenez compte du poids maximum autorisé du toit. Mieux vaut donc utiliser des engins de poids léger ! Ces dernières années, nous avons connu des périodes de forte sécheresse en été. Le cas échéant, il y a lieu d’arroser la végétation sur votre toit, comme vous faites dans votre jardin. Si vous utilisez un système d’arrosage automatique, n’oubliez pas de régler les asperseurs une fois par mois et de vider le système en automne.

Toitures-parkings

Les toitures-parkings doivent faire l’objet d’un nettoyage et d’une inspection générale deux fois par an. Vérifiez une fois par an l’état de l’étanchéité, les systèmes d’évacuation des eaux, les relevés et les solins, les équipements de protection et les autres équipements. Dans la plupart des cas, ce contrôle est similaire à celui des toitures plates classiques, mais des tâches supplémentaires peuvent s’ajouter en fonction du type de revêtement du parking sur le toit. En cas d’un revêtement en asphalte coulé, vérifiez une fois par an la présence d’ouvertures ou d’encrassement au niveau des joints à la surface. Les éventuels problèmes d’affaissement, d’orniérage et de stagnation d’eau doivent être résolus immédiatement. Vous constatez des déformations, glissements, fissurations ou cloquages dans le revêtement ? Demandez à un expert de les réparer avant que l’étanchéité ne puisse être endommagée. Les mêmes contrôles s’appliquent aux revêtements en béton hydrocarboné. Une attention particulière sera toutefois accordée aux joints entre les lés (ouvertures, délitement, encrassement, etc.). Votre toiture-parking est revêtue de béton coulé sur place ? Contrôlez au moins une fois par an les joints périphériques des dalles et réparez-les si nécessaire. Des dalles sont fissurées, affaissées, épaufrées ou écaillées ? Vous observez des désaffleurements ? Procédez au plus vite à la remise en état de ces dalles afin d’éviter la dégradation de l’étanchéité. Un écaillage superficiel suite à l’action du gel et des sels de déneigement ne pose aucun problème. Si, par contre, la dégradation progresse, il y a lieu d’envisager un resurfaçage. Si le parking est situé en dessous d’une terrasse ou d’un chemin de circulation, son revêtement sera sans doute constitué de dalles en béton de grand format posées sur des plots. Il convient de vérifier une fois par an le serrage de ces dalles et, si nécessaire, de resserrer celles-ci. Remplacez en même temps les dalles cassées, fissurées ou fortement endommagées en surface. Rectifiez éventuellement le ballottement et le désalignement des dalles. Il va de soi que vous éliminerez également la végétation éventuelle et l’encrassement de l’espace entre les dalles et l’étanchéité ou l’isolant thermique. Pour éviter l’endommagement des relevés de l’étanchéité, il est très important de nettoyer les joints de resserrage périphériques une fois par an et, si nécessaire, de les remettre en état. Vous avez opté pour des dalles de petit format ou des pavés posés sur sable stabilisé ? Le cas échéant, il convient de vérifier une fois par an leur stabilité et de rectifier, si nécessaire, les ballottements. La même règle d’or s’applique : remplacez les dalles manquantes, cassées, fissurées ou fortement endommagées en surface. Certains dalles ou pavés se sont affaissés ou déplacés ? Reposez-les afin d’éviter le risque de stagnation d’eau. Enfin, réparez les joints et éliminez leur encrassement éventuel. Accordez une attention particulière aux joints devant assurant le drainage de la surface. Si l’étanchéité est praticable, la vérification annuelle de l’adhérence entre les couches est très importante. Appliquez une nouvelle couche supérieure si celle-ci est désolidarisée, tout en respectant les instructions du fabricant. Par ailleurs, la réparation des fissurations, cloquages, écaillages ou éclats éventuels est préconisée pour éviter l’endommagement éventuel de l’étanchéité. N’oubliez pas non plus de remettre en état ou de remplacer régulièrement les granulats saupoudrés à la surface de l’étanchéité pour constituer une couche de roulement. En dernier lieu, il convient d’éliminer une fois par an l’encrassement et la végétation éventuelle des joints de dilatation. Vérifiez en même temps la présence de décollements ou déchirures, et remplacez éventuellement les joints souples. Cliquez ici et ici ou encore ici pour de plus amples informations à ce sujet.

Couvertures

Le type d’entretien et la fréquence d’entretien dépendent du type de couverture de votre toit : des ardoises naturelles et artificielles, des tuiles, des bardeaux bitumés, du chaume, du métal ou des plaques ondulées/du fibrociment/des matières synthétiques. Toutefois, certaines interventions d’entretien s’appliquent à tous les types de couvertures. Il faut notamment contrôler une fois par an l’état de fonctionnement des dispositifs d’évacuation des eaux pluviales. Par ailleurs, il y a lieu de vérifier une fois par an les saignées de solins, et de les jointoyer si nécessaire. Le colmatage de toute fissure apparaissant à la surface des parties d’ouvrage non protégées par la couverture est essentiel également. Enfin, n’oubliez pas l’entretien annuel des ouvrages de détail, tels que les solins, les souches de cheminée, etc..

Couvertures en ardoises naturelles et artificielles

Le toit de votre maison est protégé par des ardoises naturelles ou artificielles ? Veillez à enlever une fois par an toute végétation, mousse et déchet pouvant se trouver entre les ardoises et susceptibles d’entraîner des infiltrations d’eau. Vérifiez en même temps les fixations des ardoises, surtout aux rives. Au cas où votre toit ne serait pas complètement étanche au vent et à l’eau, n’oubliez pas d’enlever la neige poudreuse des combles. Il convient également de remplacer ou de remettre en place périodiquement les éléments manquants, cassés ou déplacés de votre toit. L’aspect esthétique de votre toit changera lui aussi au fil des années. Pour les ardoises en fibrociment, l’application d’un algicide, d’un primaire et d’un nouvel enduit (« coating ») permettra au toit de retrouver assez facilement son aspect original. Dans la plupart des cas, un nettoyage approfondi des ardoises sera déjà suffisant pour obtenir un résultat concluant. Faites appel à des spécialistes pour ces travaux, car le nettoyage des ardoises en amiante-ciment est réservé à des entreprises spécialisées.

Couvertures en tuiles de terre cuite, de béton et de métal

Les tuiles existent en toutes tailles et en différents matériaux, dont la terre cuite, le béton et le métal sont les plus courants. L’élimination tous les six mois de la mousse, de la végétation et des déchets est recommandée pour tous les matériaux. Vérifiez en même temps les fixations des ardoises, surtout aux rives. Remplacez, réparez ou remettez en place périodiquement les éléments manquants, endommagés ou déplacés. Si les tuiles sont revêtues d’un enduit, il se pourrait que ce dernier doive être renouvelé. Au cas où votre toit ne serait pas complètement étanche au vent et à l’eau, n’oubliez pas d’enlever la neige poudreuse des combles.

Couvertures en bardeaux bitumés

L’entretien des couvertures en bardeaux bitumés (« shingles ») est assez facile. Il suffit d’enlever les feuilles mortes, les détritus ou autres objets une fois par an. Vous éviterez ainsi les éventuelles dégradations des bardeaux, les surcharges et l’obstruction des dispositifs d’évacuation d’eau. Veillez à enlever également les mousses et toute végétation avant qu’elles ne développent des racines, car celles-ci sont susceptibles de perforer les bardeaux et d’humidifier leur support par capillarité.

Couvertures en chaume

Si votre couverture en chaume présente un verdissement, un traitement au moyen d’un algicide s’impose par temps sec. Faites appel à un professionnel qui pulvérisera ce produit de façon uniforme sur la toiture. Un nettoyage s’impose si cette couverture est envahie par des algues ou des mousses. « Rasez » alors le chaume à l’aide d’un taille-haie, puis compactez la couche de chaume. Si le chaume a déjà subi des dégradations sous l’effet des algues ou des mousses, il est conseillé d’éliminer une fine couche et de la remplacer. Le cas échéant, il faudra renouveler aussi la protection contre l’incendie.

Couvertures métalliques, accessoires et ouvrages de raccord

Les couvertures métalliques peuvent être composées aussi bien de l’aluminium que du zinc, du plomb, du cuivre, de l’acier galvanisé ou de l’acier galvanisé laqué. Tous ces types de couvertures métalliques requièrent un entretien similaire. Vérifiez une fois par an l’état du revêtement de protection. Intervenez immédiatement en cas de dégradation accidentelle ou en cas d’amorce de corrosion (localisée notamment en rive d’égout au droit des recouvrements transversaux). Nettoyez également les surfaces non soumises au lavage naturel par la pluie. Veillez également à ce que tous les ouvrages qui contribuent à l’étanchéité de la couverture (larmiers, solins, etc.) soient toujours en bon état. Les couvertures en acier inoxydable font exception à la règle. Leur entretien est beaucoup plus facile. Il suffit de les nettoyer une fois par an au moyen d’une brosse à main douce et d’une solution dégraissante concentrée. En cas d’encrassement important, vous pouvez utiliser éventuellement une brosse mécanique, ou bien ajouter une poudre abrasive d’une grande finesse à la solution dégraissante. Logiquement, vérifiez en même temps si tous les ouvrages qui contribuent à l’étanchéité de la couverture (larmiers, solins, etc.) sont toujours en bon état. Quel que soit le matériau de votre couverture métallique, il convient d’éliminer une fois par an les feuilles mortes, les herbes, les mousses et autres dépôts ou objets étrangers. Vérifiez en même temps les ouvrages de raccord et, si nécessaire, le maintien en bon état de la ventilation de la sous-face de la couverture.

Couvertures en plaques ondulées, fibrociment ou matières synthétiques

Les couvertures en plaques ondulées requièrent un entretien annuel également. Enlevez les mousses, toute végétation et les détritus. Vérifiez le maintien en bon état des autres éléments (solins, souches de cheminée, etc.). Vous souhaitez préserver l’aspect esthétique de votre toiture ? Appliquez donc périodiquement un algicide, un primaire et un nouvel enduit (« coating »). Les éléments manquants, brisés ou déplacés devront bien sûr être remplacés, réparés ou remis en place. Au cas où votre toit ne serait pas complètement étanche au vent et à l’eau, n’oubliez pas d’enlever la neige poudreuse des combles. Les couvertures en fibrociment requièrent un traitement annuel à l’aide d’un produit antimousse, suivi d’un rinçage à l’eau. Si le fibrociment contient de l’amiante, il y a lieu de faire appel à un professionnel. Ce dernier nettoiera votre couverture en appliquant les règles strictes en vigueur. Les couvertures en matière synthétique requièrent un nettoyage annuel avec de l’eau sous haute pression. Utilisez éventuellement un produit antimousse, puis rincez toujours la toiture à l’eau (pas sous haute pression). Appliquez périodiquement un enduit pour préserver l’aspect esthétique de la couverture.

Ouvrages de raccord et finitions

Votre toiture présente de nombreux ouvrages de raccord et de finitions dont il vaut mieux ne pas se passer de l’entretien. Les profilés de rive, les solins et les contre-solins constituent une catégorie importante. Il convient de les nettoyer une fois par an et de les protéger, si nécessaire, au moyen de produits adéquats. Contrôlez en même temps le jointoiement des saignées de solins et remettez-le en état s’il est endommagé. Colmatez en outre toute fissure apparaissant à la surface des parties de l’ouvrage non protégées par le revêtement d’étanchéité.

Les couvre-murs demandent également un entretien régulier, notamment par une vérification annuelle de la fixation et/ou de l’adhérence des éléments du couvre-mur, ainsi que de l’étanchéité des joints. Vous pouvez également nettoyer périodiquement les joints, en adaptant la périodicité au type de couvre-mur et à l’environnement.

N’oubliez pas non plus les souches de cheminée. Vérifiez les enduits extérieurs et l’habillage une fois par an, et réparez-les (si nécessaire). Vérifiez en même temps les solins et les saignées de solins, les fixations et l’état des mitrons, couronnements, etc., et la protection anticorrosion des ancrages et fixations métalliques. Le ramonage annuel de votre cheminée et le contrôle du tirage sont très importants. Demandez à l’expert chargé de cette mission de contrôler également la présence éventuelle de fissures susceptibles de compromettre l’étanchéité du conduit. Le cas échéant, demandez au professionnel concerné de contrôler l’étanchéité.

Ouvertures de toiture et installations d'évacuation de fumée et de chaleur

Les ouvertures de toiture telles que des verrières, des lanterneaux ou des fenêtres inclinées sont le point faible de toute toiture. Le contrôle régulier de ces ouvertures, ainsi que leur entretien périodique, est dès lors un must absolu. Tout d’abord, il convient de veiller à la propreté des ouvertures. Nettoyez au moins une fois par an les parties translucides et leur support à l’extérieur. Vérifiez en même temps les joints et contrôlez les fixations. Les peintures devraient être refaites ou retouchées tous les deux ans. Bien entendu, les éléments fissurés devront être réparés ou remplacés en temps opportun.

Si votre maison est équipée d’une installation d’évacuation de fumée et de chaleur, vérifiez si la hauteur libre nécessaire à l’évacuation des fumées est toujours assurée et si la fermeture des écrans de fumée mobiles n’est pas entravée. Un contrôle annuel du fonctionnement de ces systèmes par un organisme indépendant ou un bureau accrédité à cet effet est d’ailleurs requis par loi. Les experts chargés de cette tâche porteront une attention particulière aux ventilateurs d’extraction et d’alimentation d’air, ainsi qu’aux mécanismes d’ouverture et aux commandes à distance des exutoires de fumée des écrans mobiles, aux dispositifs d’introduction naturelle d’air de compensation, etc. Ils vérifieront ensuite le fonctionnement des tableaux de commande et de signalisation, ainsi que les gaines de ventilation.

Équipements, protections et accessoires

Vous pourriez être bien étonné de la quantité d’équipements, de protections et d’accessoires que vous pourriez rencontrer sur un toit. En pratique, ils sont divisés en sept catégories, chacune nécessitant un entretien spécifique. En plus des dispositifs permanents de prévention des accidents et d’accès aux toitures, il y a les paratonnerres, le lestage et les protections légères. Une catégorie qui gagne du terrain rapidement est celle des capteurs solaires, tant thermiques que photovoltaïques. Les antennes et capteurs sont certes de moindre importance aujourd’hui, ils n’ont pas encore totalement disparu. Il est évident que ceux-ci doivent également être entretenus régulièrement.

Dispositifs permanents de prévention des accidents et d'accès aux toitures

Afin de pouvoir effectuer l’entretien des toits ou des façades en verre en toute sécurité, il est utile de prévoir des équipements fixes, tels que les points d’ancrage et les lignes de vie, ainsi que les échelles à crinoline et les échelles de secours ou les garde-corps en bord de toit. Pour garantir la sécurité escomptée, ces solutions doivent bien sûr également être entretenues. Une inspection et un nettoyage annuels sont vivement recommandés. Veillez en outre à vérifier les fixations et les joints. À cela s’ajoute la retouche bisannuelle des peintures ou de la protection anticorrosion.

Capteurs solaires

Grâce à un programme de subventions intéressant, l’énergie solaire est devenue très populaire en Belgique. Les solutions se répartissent en deux grandes catégories. D’une part, il y a les capteurs solaires thermiques, également appelés des chauffe-eaux solaires. Il s’agit de panneaux contenant un liquide qui est chauffé par l’énergie du soleil. Cette chaleur est transportée par un système de tuyaux jusqu’à un réservoir de stockage contenant de l’eau de distribution pouvant atteindre une température de 60 °C. L’eau sanitaire est ainsi préchauffée, ce qui permet de réaliser des économies d’énergie considérables. D’autre part, il y a les fameux panneaux photovoltaïques. Ceux-ci contiennent des cellules photovoltaïques qui convertissent une partie des photons de la lumière du soleil en électricité. L’électricité produite est ensuite stockée dans une batterie ou injectée dans le réseau par un onduleur et un système de câbles.

Le rendement des deux types de capteurs solaires dépend de leur orientation, de leur inclinaison, des obstacles environnants, ainsi que de leur bon fonctionnement. Plus vous entretenez votre installation thermique ou photovoltaïque, plus votre investissement sera rentable. Vous voudriez savoir quel est le meilleur moyen d’entretenir votre installation ? Consultez ci-dessous les capteurs thermiques ou les capteurs photovoltaïques.

Capteurs thermiques

Le fonctionnement optimal de votre chauffe-eau solaire nécessite du travail et de la discipline. Il convient de contrôler une fois par mois la pression du circuit primaire (pour les systèmes sous pression). Notez la pression indiquée au manomètre et surveillez-la. Vérifiez en même temps le voyant lumineux de l’anode. Contrôlez tous les trois mois le fonctionnement correct des circulateurs et du débit, en comparant éventuellement les pressions en amont et en aval. Vérifiez au printemps et à l’automne l’état de propreté des capteurs (nettoyez-les si nécessaire) et l’état des fixations. De la buée est présente sur le capteur et ne disparaît que très lentement ? Contrôlez immédiatement l’étanchéité du circuit primaire, ainsi que le fonctionnement de la soupape de sécurité de ce dernier. Cette inspection est assez simple : actionnez manuellement la soupape de sécurité pendant environ une seconde et vérifiez s’il y a un écoulement de fluide caloporteur. Enfin, effectuez un contrôle visuel des purgeurs d’air et d’évacuation de l’air. Malheureusement, tout cela ne suffit pas pour que votre chauffe-eau fonctionne de manière optimale. Chaque année, vous devez soumettre l’installation à une inspection approfondie. Vérifiez le fonctionnement des alimentations électriques et des voyants lumineux en consultant le manuel d’utilisation. Analysez la teneur en glycol et contrôlez le niveau de pH du fluide caloporteur. Vidangez, nettoyez et désinfectez les réservoirs. Contrôlez l’anode de protection au magnésium par une vérification visuelle de son état et mesurez son intensité électrique. Mesurez également la différence de pression des échangeurs à plaques (extérieurs) afin de déterminer les pertes de charge. La mesure des débits et des températures des circuits vous permettra de connaître la performance de l’échangeur. Par ailleurs, il est conseillé de mesurer la pression de gonflage du vase d’expansion et de vérifier les sondes de température à l’aide d’une sonde de contact étalonnée et d’un ohmmètre. Mesurez en outre les températures marche/arrêt des sondes de température à l’aide d’un ohmmètre. Vérifiez également l’état de l’isolation extérieure et l’isolation des conduites primaires et du chauffe-eau solaire, ainsi que les percées de toiture et les capteurs. Le dernier contrôle portera sur le fonctionnement des autres éléments, la pression dans le circuit primaire et l’efficacité de l’antigel et de l’inhibiteur de corrosion correspondant.

Capteurs photovoltaiques

Plus vos panneaux photovoltaïques seront propres, plus leur rendement sera élevé. Un nettoyage (manuel) périodique est donc essentiel. La fréquence de nettoyage dépendra de la situation de votre habitation. Elle sera plus élevée si une voie de chemin de fer ou un site industriel se trouve à proximité de votre maison. Les panneaux installés en zone côtière ou en ville devront eux aussi être nettoyés plus fréquemment. La fréquence de nettoyage dépendra en outre de la pente de la toiture. Si celle-ci est inférieure à 15°, les précipitations ne suffiront pas pour éliminer les poussières, les déjections d’oiseaux ou autres salissures. Il y aura donc lieu de nettoyer vos panneaux photovoltaïques une à quatre fois par an en fonction de la situation. Par ailleurs, un nettoyage supplémentaire peut s’avérer nécessaire lors de longues périodes de sécheresse. Quelle que soit la fréquence d’intervention, le nettoyage des panneaux photovoltaïques se fait toujours à l’eau sans détergent, à l’aide d’un chiffon doux. Les onduleurs doivent être contrôlés périodiquement afin de détecter d’éventuels dommages. Vérifiez également si l’affichage signale un fonctionnement normal. Si les dispositifs de refroidissement sont encrassés, nettoyez-les à l’aide d’un chiffon doux ou d’un pinceau. Vérifiez finalement les câbles tous les six mois et remplacez ceux qui sont défectueux.

Antennes et capteurs
Paratonnerres, lestage et protections légères

Les paratonnerres doivent faire l’objet d’une inspection visuelle annuelle (niveaux de protection I et II) ou bisannuelle (niveaux de protection III et IV) par un organisme agréé. Ce dernier se posera les questions suivantes :

  1. La conception est conforme à la norme ?
  2. Le système de protection contre la foudre est en bon état ?
  3. Toutes les connexions sont bien serrées ?
  4. La continuité électrique entre les conducteurs et les bornes est assurée ?
  5. Certaines parties sont affaiblies par la corrosion, particulièrement au niveau du sol ?
  6. Les prises de terre visibles sont intactes (opérationnelles) ?
  7. Tous les conducteurs visibles et les composants du système sont situés à leur emplacement adéquat ? Sont-ils fixés correctement et protégés contre les chocs ?
  8. La structure protégée a-t-elle été étendue ou modifiée ? Des protections complémentaires s’imposent ?
  9. L’équipotentialité des nouvelles installations intérieures a-t-elle été réalisée correctement depuis la dernière inspection et des essais de continuité ont été effectués ?
  10. Les conducteurs et les connexions d’équipotentialité à l’intérieur de la structure sont en place et intacts ?
  11. Les distances de séparation ont été respectées ?

Les paratonnerres des niveaux de protection I et II doivent faire l’objet d’une inspection complète tous les deux ans et ceux des niveaux de protection III et IV tous les quatre ans. Cette inspection complète comprend les inspections visuelles susmentionnées, complétées par des essais de continuité des parties qui n’étaient pas visibles lors de l’inspection initiale et/ou ne peuvent être contrôlées ultérieurement par une inspection visuelle. Les valeurs de résistance des prises de terre seront elles aussi mesurées. Attention : les valeurs des mesures de la résistance des prises de terre isolées ou associées doivent être enregistrées dans un rapport d’inspection.

Assainissement et conduites enterrées

Tout ce qui n’est pas (tout à fait) visible doit également faire l’objet d’un contrôle régulier, à commencer par les systèmes de traitement des eaux usées. Ce travail est plus conséquent que vous ne pourriez le penser de prime abord étant donné qu’il vous faudra faire contrôler les séparateurs de graisses, les séparateurs d’hydrocarbures et les débourbeurs, les fosses de décantation, les fosses septiques et les stations d’épuration individuelle. Les éléments de conduites enterrées peuvent eux aussi être sujets à l’usure et aux défauts. Il s’agit en premier lieu des conduits d’égout, des appareils hydrauliques et des autres tuyauteries. Un entretien régulier s’impose également pour nombre d’autres éléments. Pensons notamment aux avaloirs, aux clapets antiretour, aux coupe-air, etc.. Dans le même temps, un contrôle du fonctionnement des puits perdus, des plateaux drainants et des plateaux absorbants s’impose. À cela s’ajoutent les regards de visite et les chambres de visite, ainsi que les drains. N’oubliez pas non plus les disconnecteurs antipollution, les clapets de retenue et les purgeurs. Dernièrement, les stations de relevage des eaux usées requièrent un entretien régulier.

Cliquez sur les hyperliens pour consulter les instructions d’entretien de ces systèmes et éléments.

Structures

Une maison, c’est une addition d’éléments de structure. Et la liste peut être longue en la matière : parois, poutres, colonnes, toitures, escaliers, balcons, cheminées, etc. Ces divers éléments ont beau sembler d’une solidité et longévité à toute épreuve, ils n’échappent pas pour autant à l’usure du temps. Si vous effectuez en temps voulu les contrôles (et éventuelles réparations) qui s’imposent, vous pouvez vous épargner des interventions coûteuses et garantir la sécurité des habitants. Qui a envie de vivre dans une maison dont la structure ne donne pas tous les gages de sécurité ?

Les éléments de structure sont disponibles en différents matériaux. Dans les maisons, la maçonnerie traditionnelle a longtemps tenu le rôle principal mais aujourd’hui, le bois est de plus en plus prisé en tant que matériau de construction alors que le béton, le métal et le verre viennent étoffer la palette des possibilités en matière d’éléments de structure. Quel que soit le choix que vous effectuerez, ne perdez pas de vue que chaque matériau a son talon d’Achille. Le contrôle régulier de tous les éléments de structure – et leur réparation éventuelle – est donc extrêmement important.

Pour découvrir comment optimiser l’entretien de la structure de votre habitation, cliquez ci-dessous.

Toitures

L’expression « avoir un toit au-dessus de la tête » est révélatrice, pas seulement au sens figuré, mais aussi au sens propre. En effet, cette partie de la maison possède une fonction très importante : protéger les habitants et les autres éléments du bâtiment des intempéries et de la pollution. Le plus petit défaut peut donc entraîner des conséquences sérieuses. Procéder régulièrement à une inspection et un entretien n’est donc pas un luxe superflu. Il est préférable de confier ces tâches à un spécialiste. D’une part pour des raisons de sécurité, d’autre part parce que l’inspection et les éventuelles réparations nécessitent une certaine expertise.

Il existe un certain nombre d’éléments à prendre en compte. Ce sont surtout les éléments de support de la toiture, les systèmes de récolte et d’évacuation des eaux et la couverture/l’étanchéité qui nécessitent l’attention d’un expert. Les ouvrages de raccord et les finitions ne peuvent pas être oubliés non plus. Les ouvertures de toiture telles que les verrières, les lanterneaux ou encore les installations d’évacuation de fumée et de chaleur constituent le talon d’Achille de n’importe quelle toiture. Elles doivent donc être en parfait état à tout moment. Enfin, les équipements, les protections et les accessoires ne doivent pas être oubliés, d’autant plus que les capteurs solaires sont devenus la règle plutôt que l’exception.

Fermetures et finitions extérieures

À l’extérieur de chaque maison, on retrouve de nombreux éléments de finition. Ceux-ci jouent souvent un rôle à la fois esthétique et fonctionnel. Il s’agit en premier lieu des menuiseries, mais les vitrages extérieurs et les éléments de remplissage relèvent eux aussi de cette catégorie. Les revêtements de façade et les enduits de façade sont des types de finition extérieure particulièrement visibles. Les joints d’étanchéité sont certes moins visibles, mais ils sont tout aussi importants pour les aspects visuel et fonctionnel de votre habitation. À cela s’ajoutent les escaliers extérieurs, les balcons, les garde-corps et les rampes. Enfin, les systèmes et équipements de façade spécifiques et les nacelles n’ont pas de valeur esthétique réelle, mais ils sont d’autant plus importants pour garantir l’entretien et le nettoyage en toute sécurité des autres éléments de construction.

En veillant à l’entretien correct des fermetures et des finitions extérieures, vous ferez d’une pierre deux coups. Vous prolongerez la durée de vie de tous ces éléments, ce qui fera une grande différence pour votre portefeuille à long terme. De plus, votre maison présentera toujours un aspect parfait, ce qui a un effet positif sur la valeur de votre bien. En bref, aucune excuse ne justifie de négliger l’extérieur d’une maison. Vous voulez savoir quels contrôles et travaux sont nécessaires ? Cliquez sur le type de finition extérieure qui correspond à votre propriété.

Fermetures et finitions intérieures

L’intérieur de toute habitation est le reflet de la personnalité de ses habitants. En ce sens, l’aménagement de votre intérieur et la façon dont vous l’entretenez en disent non seulement long sur qui vous êtes, mais ils vous procurent également une certaine tranquillité d’esprit. De plus, les finitions et les matériaux durent beaucoup plus longtemps si vous les nettoyez et les réparez régulièrement. En bref, votre état d’esprit et votre portefeuille profitent tous deux d’un intérieur parfaitement entretenu.

Entretenir vos finitions intérieures de manière optimale n’est pas trop compliqué. En règle générale, un nettoyage périodique des revêtements muraux et des enduits intérieurs, des revêtements de sol et des (faux) plafonds fera l’affaire, à condition que vous utilisiez les techniques et les produits adéquats.

En ce qui concerne les menuiseries intérieures et les escaliers intérieurs, les rampes et les planchers surélevés, l’entretien plutôt que le nettoyage assurera leur fonctionnalité et leur sécurité.

Techniques des fluides

Les « techniques » ne manquent pas dans une habitation : chauffage, ventilation et climatisation, en abrégé « CVC », soit l’équivalent de « HVAC » en anglais (Heating, Ventilation and Air conditioning). À cela s’ajoutent d’autres installations techniques telles que les groupes de traitement de l’air et les systèmes de distribution et d’évacuation de l’eau. Enfin, il y a un cas à part, qui joue néanmoins un rôle extrêmement important : les solutions de protection contre l’incendie.

Toutes ces techniques contribuent au confort de votre habitation. Souvent, nous ne nous en rendons pas compte, jusqu’à ce que l’un des systèmes tombe en panne. Cela se produit généralement au moment où nous en avons le plus besoin. Une installation de chauffage tombe presque toujours en panne en plein milieu de l’hiver, tandis que le système de climatisation attend une journée de canicule pour rendre l’âme. Heureusement, il existe un moyen d’éviter ces mauvaises surprises dans une large mesure, à savoir procéder à un entretien proactif. Cette approche présente bien d’autres avantages. Une installation de chauffage qui fonctionne bien, par exemple, aura également un impact positif sur votre facture énergétique. De plus, les interventions pour des réparations seront considérablement réduites et, parallèlement, vos appareils auront une durée de vie plus longue. Enfin, vous éviterez les dommages causés par des fuites ou (dans le pire des cas) des incendies.

Techniques de l’électricité

Nous ne nous rendons plus compte à quel point l’électricité fait partie de nos vies, jusqu’à ce que survienne une coupure de courant... Nous avons alors l’impression d’avoir été catapultés au Moyen Âge. S’il est agréable de s’éclairer à la lumière d’une bougie pendant une petite heure, le confort et le luxe finissent rapidement par nous manquer. L’utilisation de l’électricité ne cesse de gagner en importance. Sans électricité, il n’y a pas d’internet, de café ou de repas chauds. Toutes les fonctionnalités de domotique et de sécurité sont également au point mort. Et nous ne sommes plus en mesure de recharger notre voiture ou notre vélo. En bref, sans électricité, nous sommes irrémédiablement perdus.

Nous évoluons progressivement vers une société dans laquelle nous produisons et stockons nous-mêmes l’électricité et l’échangeons avec nos voisins. En matière d’entretien, cela compliquera sensiblement les choses, mais nous n’avons pas à nous en inquiéter pour l’instant. Actuellement, nous sommes encore largement dépendants de tiers pour notre approvisionnement en électricité. Ceux-ci garantissent la continuité du service, de sorte que vous pouvez dormir sur vos deux oreilles, sans devoir vous inquiéter des éventuelles inspections ou interventions à effectuer. Mais vous n’êtes toutefois pas exempt de toute intervention : les particuliers sont tenus d’effectuer eux-mêmes une partie de l’entretien des systèmes électriques. Ces actions permettent principalement de maintenir une sécurité optimale. Cependant, elles jouent également un rôle dans le maintien d’un approvisionnement régulier en électricité.

Il est évident qu’une vérification et un entretien réguliers des postes de distribution et de transformation à haute tension sont essentiels pour assurer la sécurité et le fonctionnement correct des installations. Cliquez ici pour de plus amples informations à ce sujet. Les habitations privées sont quant à elles principalement concernées par les installations à basse tension (y compris les canalisations électriques et les groupes électrogènes de secours). Cliquez ici pour savoir ce que l’on attend de vous à cet égard. Les installations à très basse tension requièrent elles aussi un certain entretien. Il s’agit en premier lieu des systèmes d’alarme contre le vol, mais les systèmes de détection d’incendie, d’alerte et d’alarme, ainsi que les systèmes de parlophonie et de vidéophonie et les éléments électriques divers devront tout aussi bien être contrôlés périodiquement.

L’éclairage (de secours) est une catégorie spécifique au sein des techniques de l’électricité. Cliquez ici pour les instructions d’entretien de ces solutions. L’entretien périodique des ascenseurs devra quant à lui être confié à un expert. Cliquez ici pour de plus amples informations à ce sujet. Enfin, les systèmes de chauffage électrique (convecteurs, pompes à chaleur, etc.) n’échapperont pas à des contrôles périodiques.

Peintures et traitements de surface

Un coup de peinture peut faire des merveilles pour l’aspect esthétique de votre maison, et ce, sans que cela vous coûte les yeux de la tête. En effet, ce sont des travaux que vous pouvez réaliser facilement vous-même. Le seul inconvénient est que les vertus des travaux de peinture sont limitées dans le temps, surtout dans les endroits qui sont utilisés de manière intensive ou qui sont exposés à une forte pollution. Par conséquent, vous devrez régulièrement nettoyer, traiter et repeindre les surfaces peintes. En fonction de l’emplacement, vous pouvez déterminer quelles sont les mesures à prendre et quand vous devez vous atteler à la tâche. Cliquez ici pour les instructions d’entretien des peintures intérieures, ou bien ici pour les instructions d’entretien des peintures extérieures.

Abords

Tout autour de votre habitation, ou sur celle-ci, il y a plusieurs choses auxquelles vous devez prêter attention. Ce sont souvent des éléments qui donnent un certain cachet à votre maison. Or, s’ils ne sont pas dans un bon état, ils risquent de créer l’effet inverse. Des revêtements de sol extérieurs endommagés ou sales donnent à votre maison une triste apparence. Il en va de même pour les enseignes, les câbles ou les supports de bacs à fleurs qui ont fait leur temps. Des meubles d’extérieur délabrés et des plans d’eau non entretenus terniront aussi considérablement l’aspect esthétique de votre maison. N’oubliez pas non plus l’entretien périodique des vide-ordures, des locaux de réception des vide-ordures et des poubelles et des caves. Ceci est particulièrement important pour des raisons d’hygiène.

Heureusement, l’entretien de toutes ces choses n’est pas si difficile et ne prend pas beaucoup de temps.