Techniques des fluides

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Systèmes de ventilation

Depuis l’essor de la construction et de la rénovation Q-ZEN (Quasi-Zéro Énergie), les systèmes de ventilation jouent un rôle de plus en plus important. C’est une réalité : l’air des maisons hautement isolées est rapidement vicié. En effet, les solutions garantissant que la chaleur ou la fraîcheur ne s’échappe pas empêchent également l’entrée et l’évacuation naturelles de l’air. Les conséquences d’une mauvaise qualité de l’air intérieur sont loin d’être négligeables. Ce qui commence par une gorge et des yeux secs évolue rapidement vers des problèmes de concentration, des maux de tête, des vertiges, voire de l’anxiété. En outre, les germes pathogènes peuvent se multiplier rapidement et le risque d’intoxication au CO est réel. L’humidité a également le champ libre, pouvant dès lors entraîner la formation de moisissures. Or, vous n’êtes pas sans savoir que ce phénomène est également néfaste pour la santé.

Lors de travaux de construction ou de rénovation, il n’est donc pas judicieux d’économiser sur la ventilation. Ensuite, il convient de maintenir ces systèmes dans un état optimal. En effet, en l’absence de nettoyage ou d’entretien, les performances de l’appareil diminueront rapidement. De plus, un manque d’entretien ou de nettoyage peut représenter un danger pour la santé.

Dans la catégorie de la ventilation, il existe plusieurs systèmes qui nécessitent chacun une approche spécifique pour l’entretien. En plus des ventilateurs tourelles et des groupes aérauliques, il y a les solutions de ventilation naturelle. De nombreuses habitations sont équipées aujourd’hui de systèmes de ventilation mécanique contrôlée ou de systèmes hybrides.

Toutefois, l’inspection, le nettoyage ou la réparation des composants externes connexes est tout aussi important : les grilles de ventilation et les accès aux tuyauteries et canalisations d’alimentation, les gaines de ventilation, ainsi que les clapets coupe-feu, les bouches de pulsion, le calorifugeage et les dispositifs de protection contre le gel.

Ventilateurs tourelles

Si votre habitation est équipée de ventilateurs tourelles, le nettoyage annuel des aubes du ventilateur, et leur calibrage éventuel, est très important. Contrôlez en même temps les paliers du moteur et remplacez-les en cas d’usure importante. Vérifiez aussi le réglage et le bon fonctionnement des dispositifs de sécurité du moteur. Contrôlez en outre les raccords électriques et les contacts, les supports du moteur, les plaques de montage, les caissons du moteur, les systèmes de fixation, les consoles, les boulons et écrous, les écarteurs, etc. Enfin, contrôlez les éléments assurant l’habillage du ventilateur. Naturellement, ces contrôles (et réparations) ne seront possibles que si le moteur et les éléments électriques sont facilement accessibles. Pensez-y lors de l’achat des ventilateurs tourelles en optant pour des systèmes avec un capot amovible ou une trappe de visite. Nous tenons à vous rappeler que la sécurité passe avant tout le reste. Coupez donc l’alimentation électrique avant l’inspection des ventilateurs tourelles !

Groupes aérauliques

Pour les groupes aérauliques, il est important de contrôler régulièrement la qualité technique des composants électriques : les moteurs (l’alimentation en courant), les dispositifs de sécurité thermique, les thermostats assurant la protection contre le gel, les servomoteurs et leurs réglages. Il convient en outre de contrôler périodiquement les unités et les composants, tels que les batteries, les clapets, le ventilateur, l’humidificateur et le système de récupération de la chaleur. L’état (et l’encrassement) des éléments mécaniques doit faire l’objet d’un contrôle annuel. Il n’y a pas d’éléments à inspecter qui manquent : les batteries et les raccords, les courroies trapézoïdales, les clapets et la transmission, les amortisseurs de vibrations, les paliers du ventilateur et du moteur, les humidificateurs, la fermeture des trappes de visite et le système de récupération de chaleur. Dès que vous constatez des défauts, il y a lieu de remédier au problème : réparer, retendre, etc. Les filtres constituent un point d’attention important. Les filtres à grandes mailles doivent être contrôlés tous les deux mois et, si nécessaire, être remplacés. L’entretien des filtres à poches est limité à deux fois par an. Vérifiez en même temps les fixations et procédez éventuellement à leur remplacement. Conseil : pensez déjà à l’entretien de vos groupes aérauliques au moment de leur achat. Optez donc pour un groupe dont les filtres sont bien accessibles et dont le degré d’encrassement est indiqué par un système adéquat.

Solutions de ventilation naturelle

Dans le cas de la ventilation naturelle, l’air entre et sort par des fenêtres (oscillo-battantes) et des grilles. L’entretien de ces solutions de ventilation se limite au nettoyage, au dépoussiérage et à la désinfection des ouvertures (une à quatre fois par an). Contrôlez de préférence une fois par an l’efficacité de l’ensemble du système de ventilation. Vérifiez en même temps les fixations et le scellement des gaines. N’oubliez pas les gaines de ventilation ! Cliquez ici pour les instructions d’entretien de ces éléments.

Systèmes de ventilation mécanique contrôlée

Votre maison n’est pas récente ? Dans ce cas, il y a de fortes chances que la ventilation soit assurée par un système de ventilation mécanique contrôlée ou un système de ventilation D. Il existe deux catégories de système de ventilation mécanique. Premièrement, il y a les systèmes de ventilation à simple flux. Ces solutions assurent l’extraction mécanique de l’air vicié (principalement) des salles de bains, des douches, des toilettes et des buanderies. Les hottes sans moteur appartiennent également à cette catégorie. Ces systèmes sont généralement combinés à des grilles d’aération placées sur les fenêtres (pour faire entrer de l’air frais dans la maison). Deuxièmement, il y a les systèmes à double flux qui combinent l’extraction de l’air vicié à l’amenée de l’air frais. L’entretien des ventilateurs est nécessaire au moins une fois tous les quatre ans. Vérifiez en premier lieu l’état des manchettes souples et des amortisseurs de vibrations. Vous entendez des bruits inhabituels ? C’est probablement un signe que quelque chose est défectueux. Dans ce cas, il est préférable de faire tester votre installation afin de vérifier que les débits sont toujours corrects. Il est également important de contrôler la tension des courroies, le jeu sur les poulies et l’équilibrage des turbines. Certaines fixations sont détachées ? Resserrez-les. L’entretien comprendra en outre le nettoyage complet du ventilateur, y compris la turbine, l’arbre et les volutes. Enfin, contrôlez le circuit électrique et les commandes. Naturellement, les gaines, les ventilateurs tourelles et les groupes aérauliques font eux aussi l’objet d’un entretien périodique. Cliquez sur le terme correspondant pour découvrir la meilleure façon de procéder. Enfin, l’entretien des récupérateurs de chaleur sera fonction du type de système. Respectez toujours les prescriptions du fabricant. Toutefois, certaines directives s’appliquent à tous les systèmes. Les filtres plats, par exemple, doivent être nettoyés ou remplacés une ou deux fois par an. Les ventilateurs doivent faire l’objet d’un entretien tous les deux ans en moyenne, ainsi que les échangeurs de chaleur à plaques. Ces derniers requièrent en outre un nettoyage tous les cinq ans. Optez donc toujours pour un échangeur facile à démonter.

Systèmes de ventilation hybrides

En combinant la ventilation naturelle et la ventilation mécanique, vous créez des systèmes hybrides capables de garantir un climat intérieur agréable, tout en limitant la consommation d’énergie. Naturellement, l’entretien de ces solutions dépend de la configuration choisie. C’est simple : considérez la totalité des différents composants. Cliquez ensuite sur les composants concernés dans ce chapitre afin de savoir quelles inspections et interventions sont nécessaires pour maintenir votre système dans un état optimal.

Grilles de ventilation et accès aux tuyauteries et canalisations d'alimentation

Les ouvertures fixes, réglables et automatiques doivent être contrôlées et nettoyées à intervalles réguliers. Contrôlez en même temps les bouches de ventilation mécanique contrôlée, nettoyez-les et ajustez leur réglage. Les accès aux tuyauteries et aux canalisations d’alimentation demandent aussi un entretien régulier. Contrôlez une fois par an la trappe de visite et sa manœuvrabilité. Resserrez les fixations et graissez le verrou. Vérifiez en même temps l’état des joints et de l’isolant éventuel. N’oubliez pas de vérifier la résistance au feu éventuelle. Cliquez ici pour de plus amples informations à ce sujet. Enfin, vous pourrez repeindre éventuellement les accès tous les trois ans.

Gaines de ventilation

Veillez à ne pas oublier les gaines de ventilation. Contrôlez une fois par an leur état général dans les zones accessibles. Vérifiez également les joints et les fixations. Et n’oubliez pas de graisser les articulations des registres et des clapets. Par ailleurs, faites un essai de fonctionnement des gaines de ventilation afin de vérifier et de corriger, si nécessaire, le réglage des registres, des clapets et des asservissements. Les gaines de ventilation desservent-elles un puits canadien ? Vérifiez alors une fois par an leur étanchéité à l’eau, l’évacuation des condensats et les éventuels développements biologiques. Sachez qu’il y a de fortes chances que vous deviez désinfecter les gaines de temps en temps. Dans tous les autres cas, l’intérieur des gaines devra être nettoyé au moins tous les quatre ans.

Clapets coupe-feu, bouches de pulsion, calorifugeage et dispositifs de protection contre le gel

Les dispositifs de commande des clapets coupe-feu doivent être testés une fois par an. Il en va de même pour le fonctionnement de l’équipement d’alarme. Cliquez ici pour de plus amples informations à ce sujet. Par ailleurs, vérifiez une fois par an le bon fonctionnement des clapets par un examen visuel. Le calorifugeage et les dispositifs de protection contre le gel doivent eux aussi faire l’objet d’un contrôle visuel annuel. Remplacez ou réparez les zones dégradées dès que vous constatez des défauts. Vérifiez en outre l’adéquation du type d’isolant aux températures et au taux d’humidité relative de l’air. Planifiez le nettoyage, le dépoussiérage et la désinfection des bouches de pulsion tous les trois mois de préférence (ou certainement une fois par an). Naturellement, vous contrôlerez à ce moment leur bon fonctionnement et ajusterez éventuellement leur réglage. La mise en peinture éventuelle des bouches de pulsion pourrait avoir lieu tous les trois ans.

Systèmes de climatisation

Il convient de vérifier régulièrement l’état des filtres à air des groupes de traitement de l’air. Cliquez ici pour les instructions d’entretien et de contrôle des filtres. Ces derniers devront en tout état de cause être remplacés tous les trois mois. À cela s’ajoutent le contrôle périodique des pertes de charge et la vérification de l’état de l’appareillage de mesure. Les supports des filtres demandent un nettoyage annuel. Contrôlez en même temps leur montage correct, de sorte que vous puissiez détecter à temps les fuites latérales !

Enfin, un contrôle annuel s’applique également au calorifugeage et aux dispositifs de protection contre le gel. Remplacez ou réparez les zones dégradées dès que vous constatez des défauts. Vérifiez en outre l’adéquation du type d’isolant aux températures et au taux d’humidité relative de l’air.

Systèmes de chauffage

Il n’y a rien de plus ennuyeux qu’une installation de chauffage qui rend l’âme lors d’une journée glaciale en plein hiver. En outre, en raison de la pénurie de personnel qualifié qui ne cesse d’augmenter, les chances que l’on vous vienne en aide dans les 24 heures sont de plus en plus minces. Heureusement, vous pouvez faire beaucoup vous-même pour éviter ce genre de désagrément, en commençant par contrôler et entretenir soigneusement l’ensemble de votre installation. Il est important de regarder le tableau dans son ensemble. Vérifiez donc aussi bien les tuyauteries de gaz que les tuyauteries de chauffage et les corps de chauffe et la signalisation des différents conduits.

La loi prévoit que l’entretien des chaudières de chauffage central et des brûleurs doit être réalisé périodiquement. La fréquence diffère d’une région à l’autre et le type d’entretien dépend du combustible utilisé : liquide ou gazeux.

Les pompes à chaleur n’échappent pas à l’usure ou aux défauts. Il en va de même pour les réservoirs à combustibles et les corps de chauffe, la robinetterie et les canalisations. Même les conduits d’évacuation des produits de combustion et autres cheminées et le calorifugeage et les dispositifs de protection contre le gel méritent votre attention.

Tuyauteries de gaz

Les fuites de gaz sont responsables de situations particulièrement dangereuses. La moindre étincelle ou charge statique peut suffire à provoquer une énorme explosion. À cela s’ajoute un risque de suffocation élevé, car vous respirez (généralement sans vous en rendre compte) trop peu d’oxygène. Contrôlez donc au moins une fois par an l’état, l’étanchéité et les fixations des tuyaux de gaz. Vérifiez en même temps le bon fonctionnement des robinets d’arrêt, des soupapes, des organes de réglage, des purgeurs, etc. Renouvelez de préférence la peinture et les marquages éventuels tous les trois ans. Votre installation de chauffage est-elle équipée de tuyaux flexibles à base d’élastomère ? Sachez que leur longueur est limitée à deux mètres. Il est très important que vous les remplaciez s’ils présentent des traces de dégradation et, en tout cas, avant leur date de péremption.

Tuyauteries de chauffage et corps de chauffe

Un système de chauffage fonctionnera correctement si tous ses composants fonctionnent tout aussi bien. Contrôlez donc au moins une fois par an l’état, l’étanchéité et les fixations des tuyaux de chauffage. Vérifiez en même temps le bon fonctionnement des robinets d’arrêt, des soupapes, des organes de réglage, des purgeurs, etc. Purgez l’installation, si nécessaire, et vérifiez les joints des robinets et des vannes. Le calorifugeage et les éventuels dispositifs de protection contre le gel doivent bien entendu faire l’objet d’un examen visuel eux aussi. Il convient d’accorder une attention particulière aux pompes de circulation. Ces pompes centrifuges assurent la circulation du fluide caloporteur dans la chaudière et les radiateurs par un système de tuyaux. Elles sont donc indispensables pour chauffer votre maison. C’est pourquoi une inspection annuelle de leur fonctionnement n’est pas un luxe superflu. Vérifiez également le circuit électrique et les raccordements. Vous détectez des fuites, des vibrations inhabituelles ou de la cavitation ? Faites appel à un professionnel pour effectuer les réparations nécessaires. Malheureusement, les vérifications ne s’arrêtent pas là. Vous devrez également vérifier au moins une fois par an l’absence de fuites ou de traces de corrosion au niveau des radiateurs. Vous voulez un chauffage optimal ? N’oubliez pas de purger les radiateurs avant de les relancer. La température de votre maison est-elle réglée au moyen du chauffage par le sol ? Vérifiez périodiquement la bonne circulation de l’eau dans tous les circuits, de préférence en mesurant la température. Contrôlez également le bon fonctionnement de la régulation, et du limiteur de température en particulier. Quoique les thermostats soient oubliés souvent, la vérification de leur fiabilité est très importante. Contrôlez chaque année si les températures atteintes correspondent aux températures de consigne, en tenant compte de la tolérance de précision annoncée par le fabricant.

Signalisation des différents conduits

Contrôlez une fois par an l’état et la couleur des plaquettes de signalisation indiquant la nature du fluide distribué. Renouvelez la peinture de préférence tous les trois ans.

Chaudières de chauffage central et brûleurs
Combustible liquide

L’obligation de faire réviser et de faire entretenir votre chaudière à combustible liquide par un technicien agréé est inscrite dans la loi. Ce professionnel nettoiera la chaudière et, si nécessaire, remettra en état les éléments réfractaires. Un ramonage de la cheminée (et de son raccord avec la chaudière) sera nécessaire également. L’expert vérifiera ensuite le réglage du brûleur, la présence des ouvertures de mesure et l’indice de fumée (Bacharach). L’entretien comprend en outre la mesure du CO2 minimal et du CO maximal, la détermination du rendement de la combustion et la vérification de la modulation du brûleur et du tirage de la cheminée. La dernière étape de l’entretien consiste à contrôler la ventilation de la chaufferie et l’étanchéité du conduit d’évacuation.

Combustible gazeux

L’obligation de faire réviser et de faire entretenir votre chaudière à combustible gazeux par un technicien agréé est inscrite dans la loi. S’il s’agit d’une chaudière de type B, ce professionnel nettoiera la cheminée et son raccord avec la chaudière de façon mécanique. Naturellement, il contrôlera également l’état général (étanchéité) et le bon fonctionnement (tirage) de la chaudière. L’entretien comprend également le dépoussiérage de la chaudière et le nettoyage du lit du brûleur et de l’échangeur de chaleur. L’état général de la chaudière, de la ventilation de la chaufferie et de l’alimentation en air de combustion sera vérifié également. Dans le cas d’un brûleur au gaz à air soufflé, l’expert se chargera du nettoyage du ventilateur et de l’ajustement du réglage du système. Quel que soit le système utilisé, la combustion devra être contrôlée pour tous les appareils. Attention : ne touchez jamais les vis du bloc de gaz, celles-ci pouvant être très chaudes. Pour les appareils de chauffage fermés (de type C), il y a lieu de contrôler le rendement, en déterminant, via des points de mesure prévus à cet effet, la température des gaz de combustion et de l’air comburant. Dans le cas d’un brûleur modulable, le technicien mesurera également la puissance maximale et minimale et effectuera des mesures à 75 %, 50 % et 25 % de la plage de réglage.

Pompes à chaleur

Vous avez installé une pompe à chaleur pour le chauffage de votre habitation ? Celle-ci requiert chaque année un entretien spécifique. Vérifiez en premier lieu le bon fonctionnement du système de dégivrage. Contrôlez également l’encrassement et le débit des filtres de l’évaporateur et du condenseur. Les autres contrôles à effectuer sont ceux des éléments de contrôle et d’alarme, de la tension des courroies, du niveau d’huile, de la pression de fonctionnement, de l’intensité de démarrage et de fonctionnement de la résistance du carter et des plaques à clapet du compresseur. Par ailleurs, vous devrez nettoyer la batterie et les filtres de l’évaporateur à air ou à eau et purger le circuit du condenseur. Ajustez ensuite le réglage du détendeur, du déshydrateur, de la vanne solénoïde et du détecteur. Vérifiez ensuite la quantité de fluide frigorigène et l’étanchéité du circuit, puis contrôlez les dispositifs de sécurité et corrigez leur réglage en cas de besoin. Terminez par le contrôle rigoureux du circuit électrique.

Réservoirs à combustibles

Les réservoirs à combustibles qui fuient ne sont pas bons pour l’environnement ni pour votre portefeuille. En outre, des situations dangereuses peuvent survenir, comme les risques d’explosion. Par conséquent, un contrôle périodique par un technicien agréé est inscrit dans la loi. La fréquence de ce contrôle dépend du type de réservoir. Si le réservoir est enterré, l’intervalle d’inspection est de un à quinze ans en Flandre, et de trois à quinze ans en Wallonie. Les réservoirs non enterrés doivent être contrôlés beaucoup plus fréquemment : après quelques mois ou trois ans maximum en Flandre, tous les dix ans en Wallonie. La Région de Bruxelles-Capitale impose ce contrôle tous les cinq ans, tant pour les réservoirs enterrés qu’aériens. Cela ne vous dispense pas de contrôler l’installation de stockage dans son ensemble. Bien au contraire, un contrôle visuel du réservoir s’impose au moins tous les deux ans, y compris de ses parois. Cette règle ne s’applique qu’aux réservoirs accessibles. Il ne faudra donc pas les déterrer à chaque contrôle. Il est important que les systèmes d’alarme, d’excès de remplissage et de détection des fuites soient toujours efficaces. Contrôlez également la présence d’eau et de boue dans le réservoir. Et n’oubliez pas de contrôler le certificat et le procès-verbal de l’examen précédent. Une différence de potentiel peut entraîner une décharge électrique. Celle-ci peut être dangereuse dans le cas de combustibles hautement inflammables. Il convient donc de (faire) mesurer périodiquement la différence de potentiel entre le réservoir et le sol environnant. Contrôlez également le fonctionnement de la jauge et graissez les vannes. Il est conseillé en outre de nettoyer et de purger les circuits de la jauge. Démontez les filtres de sorte que vous puissiez les nettoyer de façon efficace. Enfin, vérifiez l’étanchéité de la cuve, des accessoires et de la mise à l’air libre de l’évent. Selon le règlement flamand VLAREM, il y a lieu de (faire) contrôler la protection anticorrosion des réservoirs LPG tous les dix ans. Par ailleurs, respectez les prescriptions et les conditions imposées par votre permis d’environnement. Vérifiez également l’appareillage de sécurité et la corrosion éventuelle des tôles de la cuve. Enfin, il convient d’éliminer régulièrement toute végétation envahissante, de remettre en état à temps les protections du réservoir et de vérifier périodiquement l’étanchéité.

Corps de chauffe, robinetterie et canalisations

Bien que les corps de chauffe soient généralement des systèmes relativement robustes, il y a toujours quelque chose qui risque de mal tourner. Il convient donc de contrôler une fois par an le fonctionnement et les fixations des radiateurs, convecteurs, plinthes chauffantes, etc. Vérifiez en même temps l’étanchéité de l’installation et la purge d’air. N’oubliez pas non plus le contrôle du fonctionnement du thermostat et des robinets thermostatiques. Notez également le relevé des compteurs de chaleur : une température trop élevée ou trop basse est le signe d’un dysfonctionnement du système. Planifiez l’entretien des peintures et de la protection anticorrosion tous les trois ans. Si vous utilisez des radiateurs individuels à gaz, veillez à vérifier leur état général au moins une fois par an, de même que l’arrêt du brûleur. Vérifiez à cette fin l’arrêt du thermostat à la température programmée. Par ailleurs, il convient de dépoussiérer une fois par an les éléments chauffants, le brûleur et les organes de commande. Attention : vérifiez toujours la couleur de la flamme. Si celle-ci n’est pas bleue, il y a un problème. Si vous utilisez un appareil étanche, il faudra vérifier également l’étanchéité de l’appareil. Enfin, contrôlez périodiquement l’état et la propreté des conduits d’amenée d’air et d’évacuation des gaz de combustion. Pour la robinetterie et les canalisations, il convient de respecter les conseils d’entretien des tuyauteries de chauffage et des corps de chauffe. Cliquez ici pour de plus amples informations. Contrôlez en outre le fonctionnement des compteurs de passage.

Conduits d'évacuation des produits de combustion et autres cheminées

Le contrôle et l’entretien périodiques de la cheminée sont obligatoires dans la Région de Bruxelles-Capitale et la Région flamande. En Région wallonne, il ne s’agit que d’une recommandation, tandis que la norme belge prescrit le ramonage de la cheminée une fois par an. Pour votre sécurité, votre confort et votre portefeuille, nous vous conseillons de prendre ce conseil au sérieux. Le ramonage est un travail de spécialistes qui n’est pas à la portée de tous. Plutôt que faire l’entretien vous-même, il y a lieu de faire appel à un professionnel pour le ramonage de votre cheminée. Cet expert nettoiera la cheminée par le haut au moyen de brosses et de poids, soit par le bas au moyen d’une brosse qui peut être introduite via un registre de ramonage. Dans le même temps, les résidus de combustion seront aspirés au pied de la cheminée et le capte-suies sera nettoyé. Bien sûr, vous pouvez également intervenir vous-même, en vérifiant notamment la présence d’interstices, de fissures ou d’ouvertures au voisinage du registre de ramonage. Effectuez ce contrôle au moins une fois par an et colmatez les défauts au moyen de mastic résistant à la chaleur ou de mortier réfractaire. Si nécessaire, ajoutez de registres de ramonage au voisinage des changements de direction du conduit d’évacuation des gaz de combustion. Veillez en outre à colmater les fissures et ouvertures éventuelles dans le conduit de cheminée. Attention : la cheminée et le raccord aux chaudières à combustibles gazeux ne peuvent être nettoyés que mécaniquement. Il convient de contrôler en même temps l’étanchéité et leur bon fonctionnement (tirage).

Groupes de traitement de l'air

L’entretien des groupes de traitement de l’air à base de fluides réfrigérants et/ou de gaz fluorés ne peut être effectué que par un technicien frigoriste qualifié. Vous pouvez néanmoins effectuer vous-même le contrôle visuel de l’installation et des compresseurs, de préférence une fois par mois. Confiez toutefois le contrôle de l’étanchéité à un expert. La fréquence du contrôle d’étanchéité dépend de la capacité nominale du fluide. Celle-ci étant inférieure à 30 kg dans la plupart des habitations, un entretien annuel sera suffisant. En cas d’une capacité nominale entre 30 et 300 kg, l’inspection devra avoir lieu tous les six mois. Les installations dont la capacité nominale du fluide est supérieure à 300 kg requièrent même un contrôle tous les trois mois.

Le contrôle de l’étanchéité comprend la vérification du bon état et du fonctionnement correct de tous les appareillages de protection, du réglage, de la commande et des systèmes d’alarme. Le technicien soumettra en outre l’installation à un essai d’étanchéité et il vérifiera l’éventuelle présence de corrosion. À cela s’ajoute le contrôle des pompes et des vannes assurant la distribution du fluide frigorigène. Enfin, le technicien vérifiera la présence de fuites éventuelles dans les canalisations d’eau froide, ainsi que l’état de l’isolation.

L’entretien annuel comprend plusieurs mesures : le taux de remplissage du fluide réfrigérant, la puissance de production du froid, la température de fonctionnement et la perte de réfrigérant, ainsi que l’isolation des canalisations de réfrigérant, les niveaux de vibration et de bruit, la pression de condensation et l’efficacité du refroidisseur.

Un autre contrôle important est celui de l’état et de l’efficacité de l’évacuation de chaleur vers l’extérieur. Le technicien frigoriste contrôlera en outre l’efficacité du transfert de chaleur vers le système de refroidissement. Par ailleurs, il vérifiera l’état et le fonctionnement de l’échangeur de chaleur dans les unités et les locaux traités. Son contrôle portera également sur les systèmes d’amenée d’air dans les locaux traités, ainsi que sur le système d’amenée d’air au voisinage des unités de traitement de l’air et des canalisations qui y sont reliées. Même les amenées d’air dans le système feront l’objet d’un contrôle rigoureux.

Le travail du technicien n’est pas encore terminé. Il devra contrôler également l’état de propreté, de dégradation ou d’obstruction des filtres, ainsi que les réglages et les paramètres de réglage du système. Il relèvera aussi la localisation, les fonctions et le réglage de toutes les commandes, des capteurs et des indicateurs ayant un impact sur la performance énergétique. Par ailleurs, il vérifiera le fonctionnement correct de la commande de la régulation du climat ou du système de refroidissement. Enfin, il relèvera et contrôlera toutes les commandes de l’installation de chauffage et les capteurs de température.

Vous pouvez vous-même contrôler une fois par an le calorifugeage et les dispositifs de protection contre le gel. Remplacez ou réparez les zones dégradées dès que vous constatez des défauts. Vérifiez en outre l’adéquation du type d’isolant aux températures et au taux d’humidité relative de l’air.

Systèmes de distribution et d'évacuation de l'eau

Toute habitation est équipée de plusieurs systèmes de distribution ou d’évacuation de l’eau. Il s’agit en premier lieu des canalisations d’eau froide et d’eau chaude. Ces solutions sont déterminantes pour assurer notre confort. Les systèmes d’évacuation des eaux pluviales jouent eux aussi un rôle important, d’autant plus en Belgique où il pleut beaucoup. La troisième catégorie comprend les systèmes d’évacuation des eaux usées. Cliquez ici pour de plus amples informations à ce sujet.

À l’instar de nombreux autres systèmes, le fonctionnement des systèmes de distribution et d’évacuation de l’eau est fonction de nombreux composants. Il y a donc lieu de vérifier également le bon fonctionnement des compteurs d’eau, des surpresseurs, des détendeurs, des réservoirs de stockage et des groupes hydrophores, etc.. N’oubliez pas non plus les appareils sanitaires et les toilettes. Les appareils de traitement de l’eau sont particulièrement efficaces pour éviter les éventuels dommages causés par les dépôts calcaires, du moins lorsqu’ils fonctionnent correctement. Veillez donc à ce que ces systèmes n’échappent pas à un entretien périodique. Enfin, les préparateurs d’eau chaude sanitaire requièrent un entretien régulier pour des raisons de sécurité et d’efficacité.

Canalisations d'eau froide et d'eau chaude

Les fuites dans les conduites d’eau peuvent vous coûter cher. La facture d’eau augmente rapidement et les dommages aux différents éléments du bâtiment peuvent vite prendre une grande ampleur. Il convient donc de vérifier une fois par an l’état des canalisations d’eau froide et d’eau chaude, et leurs fixations. Attention : vidangez à temps les installations soumises au gel. Si l’eau présente une teinte brunâtre, le risque de corrosion à l’intérieur des canalisations est réel. Une réduction importante du débit indique la présence de dépôts calcaires. N’oubliez pas non plus de vérifier l’isolation et le système de protection des canalisations. Les robinets d’arrêt devraient être contrôlés tous les six mois. L’intervalle d’inspection sera même d’un mois à peine pour les soupapes et groupes de sécurité. Pour les organes de réglage, les purgeurs et les dispositifs antibélier, etc., une vérification annuelle suffira. Contrôlez en même temps les bagues filtrantes et les joints des robinets. Nettoyez-les en cas d’encrassement important. Les peintures devront être renouvelées probablement tous les trois ans. Si vous produisez de l’eau potable vous-même, il faudra (faire) contrôler la potabilité de l’eau distribuée tous les trois ans.

Systèmes d'évacuation des eaux pluviales

L’état, l’étanchéité et les fixations des canalisations et des entonnoirs d’évacuation des eaux pluviales devront être contrôlés une fois par an. Nettoyez si nécessaire les canalisations et accessoires. Contrôlez également la qualité de l’eau distribuée. Si votre habitation est équipée de dispositifs empêchant la formation de bouchons de glace, veillez à contrôler leur fonctionnement une fois par an. Cliquez ici pour de plus amples informations à ce sujet. Si votre système de distribution de l’eau est équipé d’un surpresseur ou d’un groupe hydrophore, il faudra contrôler une fois par an la pression en amont et en aval des appareils. S’il y a des pompes, faites appel à un expert si vous entendez des bruits anormaux ou si vous constatez des variations de pression. Respectez les recommandations du fabricant lors de l’entretien de votre système de récupération des eaux de pluie. Vous pourrez limiter le contrôle et l’entretien par l’installation de filtres autonettoyants en amont des réservoirs. N’oubliez pas de remplacer régulièrement ces filtres (la fréquence de remplacement variera selon le matériau de filtration).

Compteurs d'eau, surpresseurs, détendeurs, réservoirs de stockage, groupes hydrophores, …

Il est conseillé de contrôler une fois par an la pression en amont et en aval des appareils : surpresseur, détendeur, stabilisateur, etc. Vérifiez en outre tous les douze mois le fonctionnement correct des compteurs d’eau. Vérifiez régulièrement la présence de fuites éventuelles et nettoyez/lavez les filtres. L’élément de filtration devra être remplacé tous les deux mois, sauf indication contraire du fabricant.

Appareils sanitaires et toilettes

Des intervalles spécifiques d’entretien ne s’appliquent pas aux appareils sanitaires et aux toilettes (avec ou sans broyeur). Tout dépend de leur utilisation, de la dureté de l’eau, du lieu, etc. La règle d’or est donc de les inspecter régulièrement et rigoureusement. Le contrôle portera en premier lieu sur le fonctionnement des robinets et de leurs bourrages. N’oubliez pas de nettoyer de temps en temps les filtres. Contrôlez également l’étanchéité des coupe-air et curez les éventuels dépôts. Veillez à ce que les joints et fixations diverses soient toujours en bon état. Pour les WC, il convient de vérifier régulièrement l’étanchéité du réservoir de chasse.

Conseil : remplacez immédiatement les joints abîmés. La vérification des fixations de la cuvette et du réservoir de chasse n’est certainement pas un luxe superflu. Par ailleurs, contrôlez régulièrement le fonctionnement correct du robinet de chasse. En cas d’un WC broyeur, le fonctionnement du broyeur devra naturellement être contrôlé régulièrement.

Appareils de traitement de l'eau

Dans de nombreuses régions de Belgique, l’eau est relativement « dure », ce qui signifie qu’elle contient un taux élevé de calcaire. Si cela n’est pas nocif pour la santé, votre maison et votre portefeuille risquent d’en pâtir. Les robinets, les appareils sanitaires et électriques seront affectés par les dépôts de calcaire, ce qui réduira considérablement leur durée de vie. En outre, le débit de l’eau et l’efficacité de votre chaudière et de votre chauffe-eau diminueront. Heureusement, il existe une solution afin de réduire considérablement ces problèmes : l’installation d’un appareil de traitement de l’eau. À condition qu’il fonctionne efficacement ! Et c’est là que le bât blesse. Nous ne pouvons qu’insister sur le fait qu’un entretien régulier ne revient en rien à jeter l’argent par les fenêtres. Certes, cela représentera un certain coût, car il est préférable de confier cette tâche à un professionnel. En général, vous pouvez souscrire un contrat d’entretien au moment de l’achat de l’appareil. Nous vous recommandons vivement de le faire. L’expert se rendra à votre domicile (généralement une fois par an) pour effectuer une analyse de l’eau et inspecter les tuyaux de contrôle à l’intérieur et à l’extérieur (il les remplacera si nécessaire). De plus, ce technicien effectuera des prélèvements d’eau et des analyses sur les différents dispositifs de traitement ainsi que sur la conduite de retour de tous les circuits fermés d’eau chaude. L’entretien comprend également un contrôle du boîtier de commande électrique, de la pression de l’eau et des vannes. L’expert démontera et nettoiera également le réservoir de sel, les pompes de dosage, les clapets et les injecteurs. Enfin, il nettoiera la résine si nécessaire.

Préparateurs d'eau chaude sanitaire

Les chauffe-eau (accumulateurs et préparateurs d’eau chaude) ne doivent pas être oubliés non plus. Contrôlez au moins une fois par an le fonctionnement de tous les accessoires (vannes, soupapes, etc.). Vérifiez en même temps la régulation, la protection anticorrosion éventuelle et les appareils de traitement de l’eau. Cliquez ici pour de plus amples informations. Le brûleur et les pompes de circulation requièrent eux aussi une inspection annuelle. Enfin, prévoyez le détartrage des chauffe-eau tous les deux ans.

Solutions de protection contre l'incendie

C’est souvent dans les détails que réside le risque d’incendie. Un peu de bon sens et des installations électriques qui fonctionnent bien peuvent éviter bien des souffrances. Néanmoins, il est impossible d’éliminer tous les dangers. C’est pourquoi il vaut la peine d’investir dans la protection contre l’incendie. Les systèmes de détection et d’alarme incendie sont très rentables en cas d’incendie. En effet, ils vous permettent d’agir rapidement et d’évacuer les personnes présentes à temps. Bien sûr, il y a toujours une condition sine qua non : ces solutions doivent être en parfait état de fonctionnement à tout moment. Cliquez ici pour découvrir quoi faire. Les installations d’évacuation de fumées et de chaleur contribueront à une évacuation en sécurité. Cliquez ici pour des instructions relatives à leur entretien. Les installations d’extinction automatique sont des solutions idéales pour éteindre rapidement les incendies, pourvu qu’elles soient entretenues périodiquement. Consultez les recommandations à ce sujet. Dans les habitations privées, il convient d’investir dans des moyens d’extinction manuels. Le fonctionnement de ces derniers devra lui aussi faire l’objet d’un contrôle périodique. Le contrôle portera également sur les traversées de parois, les portes résistant au feu et l’éclairage de sécurité.

Installations d'extinction automatique

Vous ferez mieux de confier l’entretien d’une installation d’extinction automatique à l’entreprise ayant installé le système. Toutefois, certains contrôles périodiques peuvent être effectués par l’utilisateur, en respectant l’ordre suivant :

  1. Notez le relevé des manomètres des installations d’eau et d’air, des canalisations de transport et des réservoirs sous pression.
  2. Vérifiez le niveau d’eau dans les réservoirs de stockage d’eau (y compris les réservoirs d’eau d’amorçage des pompes et les réservoirs sous pression).
  3. Contrôlez le bon positionnement des vannes.
  4. Faites un essai du gong (hydraulique) de démarrage des pompes automatiques et de redémarrage des moteurs diesel.
  5. Contrôlez le système de chauffage destiné à la protection contre le gel des canalisations.

Vérifiez régulièrement si d’éventuelles modifications ont été apportées qui pourraient influencer l’installation, la situation ou le fonctionnement de l’installation d’extinction automatique. Contrôlez en même temps l’état et le fonctionnement correct des têtes d’extincteur, des sprinklers, des canalisations et leurs supports, des sources d’eau et leur alarme, des vannes d’arrêt, des contacteurs de débit et de l’alimentation électrique.

Un entretien approfondi s’impose tous les six mois. Celui-ci devra être réalisé de préférence par un expert, qui commencera par vérifier les clapets d’alarme sous air. L’expert effectuera aussi des essais de débit des pompes automatiques et de défaut de démarrage des moteurs diesel. Ses responsabilités comprennent en outre la vérification du fonctionnement des robinets à flotteur sur les réservoirs, ainsi que de la propreté des crépines d’aspiration des pompes, des réservoirs de stockage et des réservoirs sous pression. Vérifiez si les résultats de tous ces contrôles et des entretiens effectués sont bien consignés dans le journal de bord, de sorte que vous puissiez les suivre.

Moyens d'extinction manuels

L’entretien des extincteurs est confié de préférence à une entreprise spécialisée. Il convient de toute façon de s’assurer une fois par an que chaque extincteur se trouve toujours à l’endroit indiqué et qu’il n’est pas endommagé. Chaque extincteur doit en outre être bien visible et accessible, porter un mode d’emploi lisible et approprié et comporter un scellé de sécurité (ni brisé ni endommagé). S’il y a un indicateur de pression, son aiguille doit se situer dans la zone verte.

Les dévidoirs et robinets d’incendie armés doivent être entretenus une fois par an par une personne compétente. Il y a lieu de procéder à de nombreuses vérifications. Tout d’abord, le matériau ne peut ni être obstrué ni endommagé et les éléments constitutifs ne peuvent présenter ni corrosion, ni fuites. Il faudra contrôler aussi si les instructions de fonctionnement et les pictogrammes sont présents et bien lisibles. L’expert vérifiera en outre si les supports de fixation murale sont adaptés à l’usage prévu et s’ils sont bien fixés. Les tuyaux ne peuvent présenter, sur toute leur longueur, aucun signe de fissuration, de déformation, d’usure ou d’endommagement. Si un tuyau présente le moindre défaut, il doit être remplacé ou soumis à la pression maximale de service. Par ailleurs, le technicien vérifiera si le débit d’eau est régulier et suffisant, si le manomètre fonctionne correctement et si les dévidoirs tournent facilement dans les deux sens. Il contrôlera finalement si les colliers de serrage sont du modèle approprié et s’ils ont été bien fixés.

En cas de robinets d’incendie armés pivotants, l’expert vérifiera que le pivotement s’effectue facilement sur 180 °. En cas de robinets d’incendie armés manuels, il vérifiera que le robinet d’arrêt est du modèle approprié et fonctionne correctement et sans difficulté. Naturellement, pour les robinets d’incendie à dévidoir automatique, il vérifiera le bon fonctionnement du robinet automatique et du robinet d’isolement. L’expert vérifiera en outre la tuyauterie d’alimentation, en s’assurant tout particulièrement qu’aucun tuyau flexible ne présente de signes de détérioration ou d’usure. Même l’armoire dans laquelle se trouve le robinet d’incendie armé fera l’objet d’une vérification des dommages éventuels. Le technicien contrôlera aussi si les portes s’ouvrent librement et si le diffuseur est du modèle approprié et facile à manœuvrer. Il vérifiera en même temps le fonctionnement et la fixation correcte des orienteurs. Enfin, tous les tuyaux devront être soumis tous les cinq ans à une pression de service maximale conformément à la norme NBN EN 671-1.

Traversées de parois

Pour les traversées de parois, il y a lieu de vérifier l’état des resserrages entre les conduites, les câbles et les éléments de construction résistant au feu (murs, plancher, etc.). Des dispositifs résistant au feu (manchons) seront probablement utilisés également. Tant dans le cas des resserrages que des dispositifs résistant au feu, une inspection annuelle s’impose et, si nécessaire, leur remise en état. Si la résistance au feu est assurée par un clapet incorporé dans le conduit, cliquez ici pour les instructions d’entretien de ce clapet coupe-feu.

Assainissement et conduites enterrées

Tout ce qui n’est pas (tout à fait) visible doit également faire l’objet d’un contrôle régulier, à commencer par les systèmes de traitement des eaux usées. Ce travail est plus conséquent que vous ne pourriez le penser de prime abord étant donné qu’il vous faudra faire contrôler les séparateurs de graisses, les séparateurs d’hydrocarbures et les débourbeurs, les fosses de décantation, les fosses septiques et les stations d’épuration individuelle. Les éléments de conduites enterrées peuvent eux aussi être sujets à l’usure et aux défauts. Il s’agit en premier lieu des conduits d’égout, des appareils hydrauliques et des autres tuyauteries. Un entretien régulier s’impose également pour nombre d’autres éléments. Pensons notamment aux avaloirs, aux clapets antiretour, aux coupe-air, etc.. Dans le même temps, un contrôle du fonctionnement des puits perdus, des plateaux drainants et des plateaux absorbants s’impose. À cela s’ajoutent les regards de visite et les chambres de visite, ainsi que les drains. N’oubliez pas non plus les disconnecteurs antipollution, les clapets de retenue et les purgeurs. Dernièrement, les stations de relevage des eaux usées requièrent un entretien régulier.

Cliquez sur les hyperliens pour consulter les instructions d’entretien de ces systèmes et éléments.

Structures

Une maison, c’est une addition d’éléments de structure. Et la liste peut être longue en la matière : parois, poutres, colonnes, toitures, escaliers, balcons, cheminées, etc. Ces divers éléments ont beau sembler d’une solidité et longévité à toute épreuve, ils n’échappent pas pour autant à l’usure du temps. Si vous effectuez en temps voulu les contrôles (et éventuelles réparations) qui s’imposent, vous pouvez vous épargner des interventions coûteuses et garantir la sécurité des habitants. Qui a envie de vivre dans une maison dont la structure ne donne pas tous les gages de sécurité ?

Les éléments de structure sont disponibles en différents matériaux. Dans les maisons, la maçonnerie traditionnelle a longtemps tenu le rôle principal mais aujourd’hui, le bois est de plus en plus prisé en tant que matériau de construction alors que le béton, le métal et le verre viennent étoffer la palette des possibilités en matière d’éléments de structure. Quel que soit le choix que vous effectuerez, ne perdez pas de vue que chaque matériau a son talon d’Achille. Le contrôle régulier de tous les éléments de structure – et leur réparation éventuelle – est donc extrêmement important.

Pour découvrir comment optimiser l’entretien de la structure de votre habitation, cliquez ci-dessous.

Toitures

L’expression « avoir un toit au-dessus de la tête » est révélatrice, pas seulement au sens figuré, mais aussi au sens propre. En effet, cette partie de la maison possède une fonction très importante : protéger les habitants et les autres éléments du bâtiment des intempéries et de la pollution. Le plus petit défaut peut donc entraîner des conséquences sérieuses. Procéder régulièrement à une inspection et un entretien n’est donc pas un luxe superflu. Il est préférable de confier ces tâches à un spécialiste. D’une part pour des raisons de sécurité, d’autre part parce que l’inspection et les éventuelles réparations nécessitent une certaine expertise.

Il existe un certain nombre d’éléments à prendre en compte. Ce sont surtout les éléments de support de la toiture, les systèmes de récolte et d’évacuation des eaux et la couverture/l’étanchéité qui nécessitent l’attention d’un expert. Les ouvrages de raccord et les finitions ne peuvent pas être oubliés non plus. Les ouvertures de toiture telles que les verrières, les lanterneaux ou encore les installations d’évacuation de fumée et de chaleur constituent le talon d’Achille de n’importe quelle toiture. Elles doivent donc être en parfait état à tout moment. Enfin, les équipements, les protections et les accessoires ne doivent pas être oubliés, d’autant plus que les capteurs solaires sont devenus la règle plutôt que l’exception.

Fermetures et finitions extérieures

À l’extérieur de chaque maison, on retrouve de nombreux éléments de finition. Ceux-ci jouent souvent un rôle à la fois esthétique et fonctionnel. Il s’agit en premier lieu des menuiseries, mais les vitrages extérieurs et les éléments de remplissage relèvent eux aussi de cette catégorie. Les revêtements de façade et les enduits de façade sont des types de finition extérieure particulièrement visibles. Les joints d’étanchéité sont certes moins visibles, mais ils sont tout aussi importants pour les aspects visuel et fonctionnel de votre habitation. À cela s’ajoutent les escaliers extérieurs, les balcons, les garde-corps et les rampes. Enfin, les systèmes et équipements de façade spécifiques et les nacelles n’ont pas de valeur esthétique réelle, mais ils sont d’autant plus importants pour garantir l’entretien et le nettoyage en toute sécurité des autres éléments de construction.

En veillant à l’entretien correct des fermetures et des finitions extérieures, vous ferez d’une pierre deux coups. Vous prolongerez la durée de vie de tous ces éléments, ce qui fera une grande différence pour votre portefeuille à long terme. De plus, votre maison présentera toujours un aspect parfait, ce qui a un effet positif sur la valeur de votre bien. En bref, aucune excuse ne justifie de négliger l’extérieur d’une maison. Vous voulez savoir quels contrôles et travaux sont nécessaires ? Cliquez sur le type de finition extérieure qui correspond à votre propriété.

Fermetures et finitions intérieures

L’intérieur de toute habitation est le reflet de la personnalité de ses habitants. En ce sens, l’aménagement de votre intérieur et la façon dont vous l’entretenez en disent non seulement long sur qui vous êtes, mais ils vous procurent également une certaine tranquillité d’esprit. De plus, les finitions et les matériaux durent beaucoup plus longtemps si vous les nettoyez et les réparez régulièrement. En bref, votre état d’esprit et votre portefeuille profitent tous deux d’un intérieur parfaitement entretenu.

Entretenir vos finitions intérieures de manière optimale n’est pas trop compliqué. En règle générale, un nettoyage périodique des revêtements muraux et des enduits intérieurs, des revêtements de sol et des (faux) plafonds fera l’affaire, à condition que vous utilisiez les techniques et les produits adéquats.

En ce qui concerne les menuiseries intérieures et les escaliers intérieurs, les rampes et les planchers surélevés, l’entretien plutôt que le nettoyage assurera leur fonctionnalité et leur sécurité.

Techniques des fluides

Les « techniques » ne manquent pas dans une habitation : chauffage, ventilation et climatisation, en abrégé « CVC », soit l’équivalent de « HVAC » en anglais (Heating, Ventilation and Air conditioning). À cela s’ajoutent d’autres installations techniques telles que les groupes de traitement de l’air et les systèmes de distribution et d’évacuation de l’eau. Enfin, il y a un cas à part, qui joue néanmoins un rôle extrêmement important : les solutions de protection contre l’incendie.

Toutes ces techniques contribuent au confort de votre habitation. Souvent, nous ne nous en rendons pas compte, jusqu’à ce que l’un des systèmes tombe en panne. Cela se produit généralement au moment où nous en avons le plus besoin. Une installation de chauffage tombe presque toujours en panne en plein milieu de l’hiver, tandis que le système de climatisation attend une journée de canicule pour rendre l’âme. Heureusement, il existe un moyen d’éviter ces mauvaises surprises dans une large mesure, à savoir procéder à un entretien proactif. Cette approche présente bien d’autres avantages. Une installation de chauffage qui fonctionne bien, par exemple, aura également un impact positif sur votre facture énergétique. De plus, les interventions pour des réparations seront considérablement réduites et, parallèlement, vos appareils auront une durée de vie plus longue. Enfin, vous éviterez les dommages causés par des fuites ou (dans le pire des cas) des incendies.

Techniques de l’électricité

Nous ne nous rendons plus compte à quel point l’électricité fait partie de nos vies, jusqu’à ce que survienne une coupure de courant... Nous avons alors l’impression d’avoir été catapultés au Moyen Âge. S’il est agréable de s’éclairer à la lumière d’une bougie pendant une petite heure, le confort et le luxe finissent rapidement par nous manquer. L’utilisation de l’électricité ne cesse de gagner en importance. Sans électricité, il n’y a pas d’internet, de café ou de repas chauds. Toutes les fonctionnalités de domotique et de sécurité sont également au point mort. Et nous ne sommes plus en mesure de recharger notre voiture ou notre vélo. En bref, sans électricité, nous sommes irrémédiablement perdus.

Nous évoluons progressivement vers une société dans laquelle nous produisons et stockons nous-mêmes l’électricité et l’échangeons avec nos voisins. En matière d’entretien, cela compliquera sensiblement les choses, mais nous n’avons pas à nous en inquiéter pour l’instant. Actuellement, nous sommes encore largement dépendants de tiers pour notre approvisionnement en électricité. Ceux-ci garantissent la continuité du service, de sorte que vous pouvez dormir sur vos deux oreilles, sans devoir vous inquiéter des éventuelles inspections ou interventions à effectuer. Mais vous n’êtes toutefois pas exempt de toute intervention : les particuliers sont tenus d’effectuer eux-mêmes une partie de l’entretien des systèmes électriques. Ces actions permettent principalement de maintenir une sécurité optimale. Cependant, elles jouent également un rôle dans le maintien d’un approvisionnement régulier en électricité.

Il est évident qu’une vérification et un entretien réguliers des postes de distribution et de transformation à haute tension sont essentiels pour assurer la sécurité et le fonctionnement correct des installations. Cliquez ici pour de plus amples informations à ce sujet. Les habitations privées sont quant à elles principalement concernées par les installations à basse tension (y compris les canalisations électriques et les groupes électrogènes de secours). Cliquez ici pour savoir ce que l’on attend de vous à cet égard. Les installations à très basse tension requièrent elles aussi un certain entretien. Il s’agit en premier lieu des systèmes d’alarme contre le vol, mais les systèmes de détection d’incendie, d’alerte et d’alarme, ainsi que les systèmes de parlophonie et de vidéophonie et les éléments électriques divers devront tout aussi bien être contrôlés périodiquement.

L’éclairage (de secours) est une catégorie spécifique au sein des techniques de l’électricité. Cliquez ici pour les instructions d’entretien de ces solutions. L’entretien périodique des ascenseurs devra quant à lui être confié à un expert. Cliquez ici pour de plus amples informations à ce sujet. Enfin, les systèmes de chauffage électrique (convecteurs, pompes à chaleur, etc.) n’échapperont pas à des contrôles périodiques.

Peintures et traitements de surface

Un coup de peinture peut faire des merveilles pour l’aspect esthétique de votre maison, et ce, sans que cela vous coûte les yeux de la tête. En effet, ce sont des travaux que vous pouvez réaliser facilement vous-même. Le seul inconvénient est que les vertus des travaux de peinture sont limitées dans le temps, surtout dans les endroits qui sont utilisés de manière intensive ou qui sont exposés à une forte pollution. Par conséquent, vous devrez régulièrement nettoyer, traiter et repeindre les surfaces peintes. En fonction de l’emplacement, vous pouvez déterminer quelles sont les mesures à prendre et quand vous devez vous atteler à la tâche. Cliquez ici pour les instructions d’entretien des peintures intérieures, ou bien ici pour les instructions d’entretien des peintures extérieures.

Abords

Tout autour de votre habitation, ou sur celle-ci, il y a plusieurs choses auxquelles vous devez prêter attention. Ce sont souvent des éléments qui donnent un certain cachet à votre maison. Or, s’ils ne sont pas dans un bon état, ils risquent de créer l’effet inverse. Des revêtements de sol extérieurs endommagés ou sales donnent à votre maison une triste apparence. Il en va de même pour les enseignes, les câbles ou les supports de bacs à fleurs qui ont fait leur temps. Des meubles d’extérieur délabrés et des plans d’eau non entretenus terniront aussi considérablement l’aspect esthétique de votre maison. N’oubliez pas non plus l’entretien périodique des vide-ordures, des locaux de réception des vide-ordures et des poubelles et des caves. Ceci est particulièrement important pour des raisons d’hygiène.

Heureusement, l’entretien de toutes ces choses n’est pas si difficile et ne prend pas beaucoup de temps.